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L’avenir de la scierie Arbec de Port-Cartier enfin assuré

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Tony Chabot, vice-président aux opérations, secteur Côte-Nord, pour Rémabec, ne cache pas son enthousiasme.

« Mois après mois, ce sont de nouveaux records », lance-t-il. Il fait référence ici à la production de l’usine de biocarburant, qui a récemment franchi la barre des 25 millions de litres produits.

Étant l’une des premières usines de ce type, elle a connu beaucoup d’ennuis à ses débuts. Après d’importants et coûteux travaux, elle a finalement relancé ses opérations au printemps 2022.

Bionénergie Æ transforme la biomasse forestière résiduelle de la scierie Arbec en biocarburant. Cette huile pyrolytique est ensuite vendue à ArcelorMittal qui l’utilise à son usine de bouletage de Port-Cartier. D’autres clients commencent à se manifester pour l’huile pyrolytique.

« On a un grand client sur la Côte-Nord [ArcelorMittal] qui nous permet de démontrer le potentiel de ce projet. Il y a d’autres clients qui se manifestent, notamment un américain », affirme M. Chabot. Il ajoute qu’on favorise toutefois le marché québécois et canadien pour le produit.

L’intérêt dans la production d’huile est qu’elle permet d’éviter les aléas du marché du bois d’œuvre.

Pendant que l’usine de biocarburant augmente sans cesse sa production, une usine de biochar est présentement en construction sur le site. Il s’agira d’une autre façon d’écouler les résidus forestiers de la scierie Arbec. D’ailleurs, le biochar utilise l’écorce. Cette matière s’accumulait jusqu’à présent sur le site d’Arbec.

Malgré la demande qui sera générée par le site, Tony Chabot assure qu’il ne manquera pas de résidus forestiers pour alimenter le tout.

« À travers la récolte du bois d’œuvre, on va garder le bois, qui avant, restait sur le parterre de coupe et qui pourrissait là. Nous, on va le récolter et le transformer en biomasse pour générer des sous-produits », affirme M. Chabot.

Avec ces nouvelles avenues pour écouler les résidus forestiers, l’avenir de la scierie Arbec de Port-Cartier semble désormais assuré.

« Les deux usines vont avoir besoin de fibres pour opérer, donc inévitablement, ça stabilise la scierie qui est maintenant le fournisseur. On se retrouve avec un véritable complexe intégré, où chaque pièce du casse-tête est importante », dit-il.

L’objectif, à court terme, est que chaque bille de bois qui entre à Port-Cartier soit transformée à Port-Cartier, conclut Tony Chabot.

Référence : https://lenord-cotier.com/2024/05/07/lavenir-de-la-scierie-arbec-de-port-cartier-enfin-assure/

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