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Fin des activités à l’usine de fluorure de Rio Tinto

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La production est suspendue depuis le 1er avril dernier de manière préventive en raison de la détérioration de certains équipements.

La multinationale justifie cette décision par les investissements importants qui seraient nécessaires à court et long terme pour remplacer les équipements, ainsi que par des perspectives financières défavorables.

Rio Tinto assure que différents scénarios ont été examinés avant d'en arriver à cette conclusion.

En collaboration avec le syndicat, Rio Tinto assurera une transition harmonieuse pour les employés, qui seront relocalisés, indique la porte-parole régionale de Rio Tinto, Malika Cherry.

Rio Tinto utilisera le fluorure déjà en inventaire pour continuer de produire de l’aluminium, réparera temporairement l’un des équipements pour poursuivre la production durant une période transitoire et s’approvisionnera ensuite sur le marché, ajoute Mme Cherry.

Il ne s’agit pas d’un scénario idéal pour le syndicat des employés de l'aluminium d'Arvida. Souvent, ce sont des gens qui vont là parce que le travail est peut-être un peu moins difficile que dans certains secteurs. Les gens sont là depuis 10 ou 15 ans et ils aiment leur travail. Les travailleurs sont peut-être un peu désillusionnés du fait qu'on ne prend pas soin des gens. On prend plutôt soin des budgets de l’entreprise. C’est ce qui ressort des discussions qu’on avait ce matin. Écoutez, on essaye d’avoir des investissements dans plusieurs places, mais dans ce côté-là, c’est plus difficile, mentionne le président du syndicat, Donat Pearson. Le député provincial de Jonquière, Yannick Gagnon a été informé de la décision il y a quelques jours. La fin de l’usine de fluorure ne figurait pas dans les points à l’ordre du jour lors de la rencontre du 19 avril entre Rio Tinto et les élus.

C’est sûr que la première chose, c’est la déception. Ensuite, il faut aller rapidement valider des informations. On a une bonne communication avec l’entreprise. C'est 45 emplois. Ce n’est pas une mise à pied, on parle d’une relocalisation de l’expertise. C’était la première chose qu’il fallait valider. Heureusement, malgré la déception, on parle d’une relocalisation. C’est ce qu’il fallait valider, dit l’élu caquiste.

Référence : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2069094/rio-tinto-fluore-saguenay

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